Nous continuons notre série de partages d’expérience à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme. Tatiana, Zhour et Cristel nous ont fait le plaisir de nous parler de leurs expériences femmes chauffeures. C’est aujourd’hui à Lamaa de nous partager la sienne. À bord d’une berline tout confort, Lamaa est implantée en Isère(Vienne) et peut se déplacer dans toute la région Rhône-alpes. N’hésitez donc pas !
Bonjour Lamaa, quel est votre parcours ?
Il y a t’il des avantages à être une femme dans le métier ?
Le problème, c’est qu’on n’est pas nombreuses et dans une région comme Lyon qui est une grande ville, je suis quand même surprise qu’être une femme chauffeur étonne encore (elle rit).
Dans votre métier, des expériences vous ont particulièrement marquées ?
Pas vraiment. C’est juste que je faisais les nuits en fin de semaine et il y a des gens qui vomissaient dans la voiture, ça arrive fréquemment. C’est le monde de la nuit et certaines personnes se lâchent dans la voiture. Il peut aussi arriver que des hommes draguent un peu mais ça reste toujours courtois et gentil.
Pour la petite histoire (elle sourit), il y en a souvent qui croient que la chauffeurE est comprise dans la prestation de transfert (elle rit). Souvent quand je suis en attente d’un client, généralement autour de l’aéroport, j’aime bien me mettre tranquille dans un petit chemin, histoire de ranger un peu la voiture. Certaines personnes me prennent pour une travailleuse du sexe. Ils s‘approchent et me demandent : << c’est combien ? >>.
Au début ça me faisait sourire mais maintenant j’avoue c’est un peu énervant.
Que diriez-vous aux femmes qui veulent se lancer dans ce métier ?
Je leur dirais de ne pas avoir peur. Ce qui peut freiner les femmes à embrasser ce métier c’est la sécurité. Mais franchement depuis que j’ai commencé, même avec l’ancienne boite, je n’ai jamais eu de soucis. Elles ne devraient pas avoir d’appréhensions et se lancer. Elles doivent aussi bien se préparer et avoir une petite enveloppe pour commencer. C’est également important qu’elles aiment ce qu’elles font.

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